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On évalue à tour de bras, dans l’entreprise, dans les émissions de télé-réalité, dans les cursus scolaires, dans les institutions et les systèmes sociaux de toute nature… C’est trop souvent n’importe quoi et n’importe comment.
Dans tous les cas, on ne peut pas dire que ce sont l’équité, la rigueur et la pertinence qui l’emportent. Selon les modes d’évaluation inventés par ceux qui détiennent les pouvoirs, tout peut arriver : le pire… et le pire.

Injustice, approximation, jugement à la tête du client, copinage, données essentielles ignorées, sanctions disproportionnées, résultats aberrants… dominent les pratiques.

N’importe qui se lance dans la genèse de systèmes d’évaluation sans la moindre compétence. Chacun étant persuadé que c’est évident, intuitif, quasi naturel. En fait la plupart des auteurs de dispositifs reproduisent (sans aucun discernement) les modèles éculés dont on est imbibé depuis la petite enfance : la notation scolaire, les jugements très « personnels » de l’entourage, les sentences moralisatrices de tout poil, les compétitions sportives, les concours, le diagnostic médical, les procès…

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