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Avec les crises qui se multiplient, ceci devient une banalité : de plus en plus de structures sont amenées à réduire drastiquement leurs effectifs et/ou leur masse salariale. Requalification, licenciement, reclassement, etc. Il est très fréquent que les cadres doivent annoncer de mauvaises nouvelles. Parfois à d’autres cadres…

Certaines entreprises, en ayant l’habitude et n’ayant pas d’état d’âme, font dans la simplicité la plus crue en appliquant soigneusement (et a minima) les procédures prévues par la législation. Courriers et entretiens réglementaires épurés y pourvoient, sans crainte des impacts sur l’agitation sociale, ni sur l’état psychologique des intéressés.

En général la tâche d’une annonce douloureuse est confiée aux RH qui s’en acquittent sur le mode le plus neutre possible ; pour le plus grand bénéfice de hiérarchies, décisionnaires mais pas impliquées.

D’autres entreprises, étant soumises à des effets en cascade sur la tenue des activités, ou craignant la pression sociale, tentent d’en limiter les conséquences, pour  les personnes concernées et pour le reste des troupes.
Reste celles qui étaient indemnes jusque-là et qui sont brutalement confrontées à un nouvel exercice pour le moins déplaisant et dans lequel elles sont spécialement incompétentes. Des PME qui allaient bien précédemment, des institutions, des établissements publics, des structures territoriales, ou même des grandes entreprises qui repoussaient depuis des lustres les échéances des nécessaires refontes.

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