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En cherchant à améliorer leur performance et leur pérennité, les entreprises, comme beaucoup d’autres organisations et de systèmes, tentent d’optimiser leur fonctionnement, leur image, leurs processus.
Elles déploient pour cela toutes sortes de dispositifs en matière de formation, de GRH, de management,  de qualité, de prévention des risques psychosociaux, de sécurité, de sureté, de responsabilité financière, de développement durable, d’équité, d’éthique, etc.

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Le problème est que ces démarches se veulent être systématiquement vertueuses, très vertueuses, exemplaires, ultra modernes, sinon révolutionnaires. On voit ainsi fleurir et se multiplier une foule de méthodes qui tendent à la quasi-perfection, dotées de libellés goûteux et prometteurs.
Les grands groupes sont très consommateurs de ces démarches perfectionnistes, dont ils font un étalage soutenu. Elles flattent leur image et sont sensées rassurer leur clientèle,  faire adhérer leur personnel. Ils les cumulent dans tous les domaines.

Si on s’arrêtait à cette exposition, on pourrait croire que ces organismes ainsi équipés sont des univers merveilleux. Mais hélas, la réalité, vécue au quotidien, est nettement moins brillante. Tout cela n’est souvent que de l’emballage.

De soi-disant « organisations apprenantes » continuent à servir la soupe de formations roboratives, théoriques, pour des personnels peu concernés, dont les effets sont d’une pauvreté d’autant plus atterrante que les pratiques attendues ne sont pas managées.

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