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Voici un triste conte de Noël, peut-être édifiant pour certaines personnes, qui ne comprennent pas pourquoi elles ne sont pas appréciées à ce qu’elles croient être leur juste valeur. Ce 6 janvier, au moment où ces lignes sont publiées, d’innocentes victimes de l’un de ces personnages viennent peut-être de découvrir l’étendue de leur infortune.

Communicator tordu.

Le 19 décembre, un de mes contacts m’adresse un client potentiel, dirigeant d’un centre de formation spécialisé dans un créneau des métiers de la communication et des médias. Il y a grande urgence, il doit déposer le bilan et fermer boutique dès ce 6 janvier. Les profs et les élèves ne sont pas encore au courant. Il a besoin d’aide pour ce qu’il appelle lui-même une « communication de crise ». Je confirme que je peux m’en occuper. Je reçois un mail le lendemain. Pour l’essentiel, il craint les effets de la faillite sur sa notoriété « …un certain nombre d’éléments mal interprétés pourraient porter préjudice et atteinte à mon image personnelle ». C’est donc là son problème, soit !

Il me propose un RDV téléphonique pour le samedi à 14h30. D’accord. Je me rends donc disponible à l’heure dite en ce week-end de fête et j’attends. Hélas, c’est le silence. A 15h30 je lui adresse un mail supposant qu’il a eu un empêchement. Réponse laconique à 18h20 : « oui désolé ». Pas très top ! Mais nous convenons d’un autre RDV le lundi 23 à 15h. Il appelle effectivement (ouf !) : il est sur l’autoroute. Il m’expose la situation à grandes lignes en insistant sur ses craintes d’être mal perçu, d’autant qu’il a sur le gaz un très gros projet en partenariat avec une star des médias qui pourrait en être affectée. Il se dit d’accord avec le programme, les modalités et les tarifs que je lui soumets. RDV est pris pour un entretien de démarrage le 26 entre 10 et 12. Je lui adresse un récapitulatif par e-mail le 25, pour lequel je reçois un AR. Il a toutes mes coordonnées.

Que croyez-vous qu’il arriva le lendemain entre 10 et 12 ?

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