Ressorts observables des postures et des conduites dans la relation interpersonnelle
Cet article fait suite au précédent : Optimisation des conduites professionnelles : une solution innovante et pragmatique.
Son contenu est extrait de mon premier ouvrage, coécrit en 1997 avec Pierre Massot, « Conduites professionnelles, conduites de management ». Il est épuisé mais il nous en reste pour les amateurs.
La démarche utilisée est fondatrice de la technologie originale des « Echelles de niveaux de pratiques » présentée dans un autre article. Développement, discipline et évaluation des comportements professionnels
Ce thème y est développé parmi dix autres : l’identité professionnelle (Voir Infrastructures de l’identité professionnelle et Evaluez vos capacités d’autonomie et celles de vos collaborateurs), le champ d’intégration, (Voir : Un outil de mesure des infrastructures de la personnalité sociale.), le rapport au temps, le rapport à l’information, le rapport à l’autorité, les pratiques de délégation, la stabilité et la responsabilité.
Infrastructures des comportements de relation
Dans la plupart des situations de la vie professionnelle, c’est une banalité, il y a interaction avec les autres. La façon de se conduire, la position que l’on prend vis à vis de l’autre, les moyens utilisés pour faire entendre son point de vue font partie intégrante de la relation, indépendamment des techniques de communication proprement dites.
La « maîtrise » de ces techniques peut être mise au service de toutes les finalités. Les qualités de « communicant » d’un individu peuvent se rencontrer aussi bien chez un despote, un démagogue ou un solitaire.
Il s’agit dans ce chapitre d’identifier le mode de relation que la personne établit avec les autres. Son adaptation semble généralement surtout contrainte par le positionnement hiérarchique. Dans ce cas, on n’opte pas pour le même mode de relation selon que l’on s’adresse à un supérieur, un collègue ou un subalterne. C’est reconnaître que la position sur un organigramme conditionne les formes de la relation. En réalité, cette variation est un mode de relation proprement dit : celui qui s’établit sur la dominance.
Le classement proposé ici, en 4 niveaux de modes de relation aux autres, s’effectue en fonction de ce à quoi fait appel la personne lorsqu’elle entre en relation.
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