Quand on ne peut s’en débarrasser, le nuisible occupe un poste de travail où il va s’exprimer de toute façon. Dans un précédent article, on a vu comment le positionner afin de limiter ses capacités de nuisance. Reste la question de savoir comment gérer son activité au quotidien pour limiter les dégâts.
Cet article est extrait de l’ouvrage « Gérer les personnalités difficiles au quotidien »
Cette situation délicate est la source de nombreuses injustices pour l’équipe assez courantes :
- les activités qu’il n’assure pas sont réalisées par les autres en plus des leurs, c’est injuste ;
- les problèmes qu’il crée sont résolus par les autres, c’est plus qu’injuste ;
- comme il saborde toutes les missions sensibles, on tend à ne lui confier que les tâches les moins lourdes et c’est encore injuste ;
- il sème la zizanie, agresse les autres, crée des tensions : tout le monde souffre et se tait ;
- dans la mesure où il est imperméable aux remontrances comme aux explications, on finit par ne plus rien lui dire ;
- quand on lui dit quelque chose, il faut subir son agressivité, ses jérémiades, ses réactions déplaisantes : on évite de le contredire.
À la longue, le nuisible atteint son objectif premier : « enquiquiner » son monde et avoir la paix.
Même alors, ça ne s’arrange pas. Il n’en a jamais assez, et lorsqu’il est parvenu à imposer sa posture au système, il est condamné à la défendre pour l’installer dans la durée. Il n’a donc aucune raison de s’arrêter…
Rétablir la justice
Dès lors qu’on lui laisse la moindre possibilité d’exercer, le nuisible en déduit que son attitude fonctionne et donc, il en rajoute.
Il est donc indispensable de le mettre en échec dans ses écarts de comportement, afin que ce ne soit pas les autres qui en subissent les conséquences, en appliquant les préconisations suivantes.
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