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Sans adhésion, pas de contribution efficace ! Dans certaines entreprise, cette croyance condamne les autorités à convaincre à toute force les managés. Mais de quoi ?

Article extrait du chapitre 16 « La position du prosélyte » de l’ouvrage “Coups de pied aux cultes du management ».

Adhésion

Les organisations doivent évoluer pour s’adapter à un monde qui se transforme. Elles sont conduites à effectuer régulièrement des changements de toutes sortes.
Leur mise en place peut inquiéter ou déranger les personnels dans leurs habitudes, voire mettre en cause certains avantages, facilités ou arrangements dont ils disposaient précédemment.
Ils peuvent donc se montrer partiellement résistants, manifester des désaccords sur le fond des choix faits par leurs dirigeants.  Pour ces derniers, il serait crucial qu’ils s’en approprient la logique et la justification.

L’enjeu serait donc de les faire adhérer à la pertinence et à la nécessité des transformations indispensables.

L’hypocrisie comme mode de gouvernance

« Vous devez les faire adhérer », adressée aux manageurs de proximité, est une formule magique totalement dénuée du moindre impact. Une fois qu’on a dit ça, quoique fasse le manageur pour essayer de convaincre, il n’obtient aucune inflexion dans les positions prises a priori par ses collaborateurs.

En réalité, dans ces organisations, les managés ont pris l’habitude de ne pas dire ce qu’ils pensent. Cela ne leur sert à rien ; pire, cela risquerait de les faire passer pour des vilains réfractaires, des éléments négatifs qu’il conviendra d’écarter et/ou de contraindre. Et comme on doit encore user quelques milliers d’heures à venir dans cette boîte, il est plus judicieux de la fermer.

La hiérarchie, qui assomme les manageurs de base avec cette histoire d’adhésion, serait elle-même bien en peine de montrer au manageur de base comment faire pour reformater les disques mous !

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