Emploi : place aux vieux !

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Les recruteurs ne veulent pas des « vieux ». C’est désormais un automatisme « sociétal ». Quand on y regarde de près, il apparaît que les raisons financières et statutaires à ce rejet systématique sont en fait des prétextes. Ne pas recruter les demandeurs qui  entrent dans leurs quinze dernières années de carrière relève de préjugés du même ordre que la couleur de peau, les origines sociales, l’exclusion des femmes des postes de management ou le barrage à l’accès au management pour les maîtrises.

Hypocrisies

Ça fait partie des  trop nombreux partis pris de la gangue idéologique qui obscurcit et dégrade les critères du recrutement.

Encore une fois, c’est moins la bêtise propre des recruteurs qui en est à l’origine mais plutôt la pression diffuse s’exerçant sur eux de la part des managements commanditaires du recrutement.
Le phénomène mérite d’être interrogé, en tous cas du point de vue des demandeurs d’emploi. Il y a là-dedans à boire et à manger. Le démêlage des ressorts peut être utile à une révision des stratégies et des comportements de recherche t de candidature.Lire la suite

Situation de crise personnelle en urgence

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Cataclysme, attentat, menace, accident écologique, panne électrique, pollution alimentaire … les Etats, les entreprises, les organisations de toutes sortes doivent faire face à des situations de crise. Il est convenu dans tous ces cas que la situation soit traitée spécifiquement. Il existe même des structures dédiées, des formations, des prestations pour y pourvoir.

Pour ces organisations, il est évident que ces événements exigent des réponses d’urgence, une reconfiguration exceptionnelle de l’organisation et des pouvoirs, des moyens spéciaux, des décisions drastiques et des actions concrètes.

Le moment n’est plus à une réflexion en profondeur ni à la révision de ce qui aurait dû être fait en amont. Si la crise doit durer ce sera nécessaire, mais dans un premier temps il convient de limiter les dégâts, de sauver ce qui peut l’être, de parer au plus pressé et de préserver les capacités de survie et de rebond.
L’accident de Fukushima nous donne un exemple édifiant d’une catastrophe complexe, où un phénomène géologique crée un tsunami ravageur, qui provoque un accident nucléaire majeur, qui entraîne une tragédie humaine, écologique, économique et sociale durable.

Drame personnel

Pour les individus, il peut survenir des situations tout à fait comparables : décès d’un proche, accident, maladie, perte d’emploi, divorce, ruine, échec, conflit, arnaque, drogue, délinquance,  agression, enlèvement, viol… la liste est longue des causes possibles de drames personnels lourds de conséquences.Lire la suite

L’autre “Coaching”, stratégique, technique, pratique, tactique et directif.

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Quand on prononce le mot coaching dans l’univers de l’entreprise, et désormais plus largement dans tous les champs sociaux, on voit au travers des réactions se dessiner une représentation dominante fortement connotée « Psy ».
Dans la tête des professionnels, qui s’en réclament et/ou qui en font, l’idée est peut-être plus claire et plus sophistiquée, mais dans celle du quidam, elle est beaucoup plus confuse.
En fait les pratiques observables naviguent sur deux axes croisés :

  • L’objet de l’intervention, entre le tout psy et le tout-action,
  • Le degré d’interventionnisme, entre la non-ingérence absolue et le guidage très directif.

Ce que le commun des personnes sociales en retient globalement ressemble beaucoup à l’idée qu’il se fait des psychothérapies. Une grosse majorité des « coachs » s’y assimile d’ailleurs volontiers.
La perception générale de la chose est que le coaching (commercial, appliqué au monde professionnel) est plutôt calé sur les taquets  du « psy » et de la non-intervention dans les choix concrets de la personne.Lire la suite