Les femmes aux commandes sont souvent bien meilleures !

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Cet article est un condensé de mon propos sur la nécessité d’ouvrir aux femmes un plein accès aux positions d’autorité. Il résume très succinctement le contenu de mon livre “Le management par les femmes. Une autre culture de la réussite et de l’autorité” qui sera intégralement développé dans cette rubrique d’ici la fin de l’année 2022.

Les femmes aux commandes ne sont pas des « manageurs comme les autres » : elles sont souvent bien meilleures !

Pour les machos, cette idée est une ineptie.
Pour les égalitaristes, considérant que le sexe n’est pas un gage de pertinence, dans un sens comme dans l’autre, c’est une assertion ridicule. Ils ont raison. Quoique…
La différence biologique entre les unes et les autres ne saurait expliquer ni justifier une quelconque supériorité dans les pratiques d’autorités.  
Des écarts existent pourtant, interdisant aux femmes (en tant que telles) l’accès aux commandes  et les enfermant dans le modèle de référence du mâle dominant lorsqu’elles parviennent à briser les « plafonds de verre ».  Ils sont culturels.

Il n’empêche, l’observation démontre qu’en masse, les manageures sont globalement plus efficaces. Non pour leurs gènes mais justement pour leur culture humaine, sociale et politique.

Les hommes sont majoritairement élevés dans la nécessité de faire reluire leur égo,  la conviction de leur supériorité, l’obsession de la concurrence et du conflit pour réussir, dans l’appropriation des structures, des biens et des personnes.

Hommes suffisants : le grand gâchis

Pour eux, la chefferie est un dû, un aboutissement « naturel » de leur être. Mais comme il n’y pas de place pour tout le monde aux sommets, il leur faut bien jouer des coudes et se tirer entre eux des chausses trappes.
Quoi, les filles voudraient s’y mettre elles aussi ?
Il y a donc un consensus entre les hommes suffisants pour les écarter du jeu. Dans le non-dit.
Une telle est-elle susceptible d’être promue ? Elle est sûrement moins compétente ! On trouve toujours des raisons très personnelles et très professionnelles bien-sûr pour la disqualifier. Vous comprenez, l’élection va être serrée ; pour les besoins de la cause, il vaut mieux présenter une figure connue, rassurante, introduite… Alors on nomine les caciques, les manageurs hérissés de réseaux, brillant comme des sapins de noël.
Caricature ?
Les guerres, les massacres, les abominations, les crises, les escroqueries en tous genres sont très généralement du fait des hommes. Ils ont failli depuis des millénaires dans l’exercice exclusif des pouvoirs.
Motivés par la cupidité, la concupiscence, l’orgueil et un insatiable besoin de domination, ils asservissent les sociétés qu’ils dirigent à leurs égoïsmes. Allant jusqu’à les détruire par incurie autant que par obstination. A ce jour de mars 2022, l’ignoble guerre voulue par Vladimir Poutine contre l’Ukraine en est un triste et significatif exemple. Les autres exemples ne manquent pas : il suffit d’ouvrir le journal.

Tous les hommes ne sont pas des affreux. C’est évident. Il existe des patrons formidables et des patronnes exécrables. La différence n’est pas dans la biologie des sexes mais dans les motivations et les comportements des majorités respectives.

Les femmes impliquées : une autre culture de la réussite et de l’autorité

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