Responsabilité : la clé de la personnalité sociale ?

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 La faute à qui ?

Cet article fait suite à un précédent : Optimisation des conduites professionnelles : une solution innovante et pragmatique.

Son contenu est extrait de mon premier ouvrage, coécrit en 1997 avec Pierre Massot, « Conduites professionnelles, conduites de management ». Il est épuisé mais il nous en reste en version papier pour les amateurs.

La démarche utilisée est fondatrice de la technologie originale des « Echelles de niveaux de pratiques »  présentée dans un autre article. Développement, discipline et évaluation des comportements professionnels

Ce thème y est développé parmi dix autres : l’identité professionnelle, l’autonomie, le rapport aux autres (Voir Infrastructures de l’identité professionnelle , Evaluez vos capacités d’autonomie et celles de vos collaborateurs , Grille de lecture du rapport aux autres), le champ d’intégration, (Voir : Un outil de mesure des infrastructures de la personnalité sociale.), le rapport au temps, le rapport à l’information, le rapport à l’autorité, les pratiques de délégation, la stabilité. 

La responsabilité est une posture sociale de fond : elle détermine les raisons qu’une personne attribue à son comportement. Les causes de l’émergence d’une situation ou d’un événement peuvent être situées soit dans ses propres conduites, soit dans des facteurs extérieurs.
La responsabilité est entendue ici comme un mode d’interprétation de la réalité, qui répartit les causes entre « comment je m’y prends pour que cela arrive » et « comment, pourquoi, ça m’arrive ». Plus la personne sera « responsable », plus elle aura tendance à interpréter la réalité au regard du « comment elle s’y prend pour que cela arrive ».

Agir sur soi

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Un crocodile dans la mare aux canards.

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Portrait d’un très brillant apparatchik, particulièrement toxique.

Je devrais dire que cette histoire est une pure fiction… Toute ressemblance avec une personne réelle serait évidemment fortuite. Mais j’avais envie de vous la narrer, pour le « fun » comme disent les gamins.

Imaginez un grand groupe national, par exemple dans le secteur des services. Et plus spécialement une organisation se voulant humaniste, différente, non capitalistique par essence, porteuse de valeurs de respect, dans le genre collaborative, mutualiste, collaborative, associative, etc. ; du moins selon un affichage publicitaire revendiqué qui frise au prosélytisme.

Déclinée en entités régionales, elle a une forte identification locale.
Imaginez encore que sa structure régionale commandite, à un grand opérateur spécifique de son secteur, une formation au « tutorat » pour l’ensemble de ses cadres. Dire que la démarche est intégriste serait abusif, mais elle se veut exhaustive. Il y a des financements à la clé et tout un dispositif dans le cadre d’une démarche managériale volontariste.Lire la suite