Optimisation des conduites professionnelles : une solution innovante, pragmatique et efficace

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Une nouvelle approche de description des conduites, accessible et utilisable par tous.

Mieux les évaluer, les optimiser, les discipliner, pour soi-même et/ou à la disposition du management. 

Avec l’accélération des changements et l’accentuation des pressions sociales, il est de plus en plus difficile pour les entreprises de développer et mobiliser leurs acteurs pour réussir leur évolution et assurer leur pérennité, comme il est de plus en plus difficile pour les individus de se positionner et de s’affirmer pour réussir leur vie personnelle et professionnelle.
Extrait de l’introduction de mon premier ouvrage, coécrit avec Pierre Massot : Conduites professionnelles, conduites de management. Editions Liaisons 1997.

Inerties

Tout un chacun a plus ou moins le sentiment soit de manquer de visibilité dans ses propres modes de fonctionnement ou dans l’orientation à leur donner, soit de manquer d’efficacité au regard de ce qu’il obtient réellement dans les relations sociales comme dans les situations professionnelles, soit d’y laisser une énergie et un coût affectif considérables au regard des résultats.

Nombreuses sont les entreprises qui constatent bon gré mal gré qu’elles ne parviennent pas à optimiser les conduites professionnelles de leurs personnels ( à tous les niveaux de la hiérarchie), que ce soit au plan des relations entre les personnes (relations avec les clients, échanges d’informations à l’interne, conduite d’équipes …), ou que ce soit au plan de la gestion de l’activité (organisation personnelle, gestion du temps, stratégie, objectifs …).

Individus et organisations sont à la recherche de clés, de leviers, d’outils, permettant d’optimiser les conduites pour accompagner les changements, pour réussir.

Pour faire face à ce besoin d’optimisation des conduites, les quatre réponses habituelles ont été jusqu’ici : l’appel à davantage de savoirs, l’approche psychosociologique, la fabrication de recettes ou la suprématie de la communication.Lire la suite

Non, un collaborateur n’est pas un « client »

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J’ai découvert il y a longtemps, avec effarement, que certains cabinets font la promotion d’une démarche où les fondements de la “relation client” serviraient de modèle au management ! La « culture client » érigée en ressource du développement des pratiques managériales ! cette idée refait surface régulièrement.
La culture managériale des entreprises qui achètent une telle ineptie serait-elle donc, à ce jour encore, si pauvre ?

Commerce = “commerce” = management.

Cette approche se fonderait principalement sur l’individualisation et la personnalisation des relations, l’écoute et l’attention portée à l’autre, sa valorisation, l’investigation et la particularisation du contenu des échanges.
Autrement dit, le tout petit bout de la lorgnette d’un management tout entier confondu avec « rapport humain », dans un contexte supposé de relation libre.
Peut-être, cet égarement  relève-t-il de la facilité d’une confusion sémantique autour du mot « commerce », pris comme activité de vente et/ou pris comme relation entre personnes ? Bon, on peut toujours faire plus simpliste, mais là on est tombé bien bas dans le paquet de ficelle grossière.

Encore une fois, on creuse l’ornière qui tend à réduire la problématique du management à la seule dimension de la relation individuelle.

Et, pour satisfaire des figures de fausse cohérence, on force des mélanges aussi stupides qu’artificiels.

Pouvoir changer de crèmerie.

Par essence, ce qui caractérise un client c’est d’abord qu’il peut “changer de crèmerie” !  Le but premier de toute activité commerciale est qu’il vienne se servir chez nous plutôt que chez un concurrent  et qu’il y revienne.Lire la suite