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Définition du Champ d’intégration 

On appelle « Champ d’intégration » la capacité de chacun à prendre en compte son environnement pour y adapter son comportement, sans qu’il y soit forcé.

C’est l’ensemble des éléments qu’une personne intègre dans la gestion et la régulation de son activité. Plus ce champ est vaste, plus on est capable de considérer un nombre important de paramètres, et d’organiser son comportement en fonction de ceux-ci.

À la manière d’un conducteur automobile dont le champ de vision est plus ou moins large, la taille du champ d’intégration conditionne les réponses aux événements. Si un conducteur automobile n’intègre dans son champ de vision que le véhicule qui le précède, il n’aura pas la même réponse, face à un brusque ralentissement, qu’un conducteur dont le regard porte jusqu’à plusieurs véhicules devant lui. Sa réponse sera plus tardive, moins adaptée, et peut-être inutile.

Dans la vie professionnelle ou familiale, la taille de notre champ d’intégration dépend du nombre d’éléments, de facteurs (lieux, personnes, événements, objets, temps, interactions…) qu’on peut prendre en compte.

La taille du champ d’intégration déterminera les réponses que nous mettons en œuvre spontanément pour nous comporter, pour effectuer des choix, pour prendre une décision, pour établir des relations avec les autres, pour mener un projet, animer une équipe, etc.

Composition des champs d’intégration

La gradation du champ d’intégration est définie en fonction d’un nombre croissant d’éléments pris en compte par la personne.
Plus le niveau croît, plus le nombre de facteurs pris en compte (quels qu’ils soient) sera important, et plus la variété des réponses possibles et leur adaptation à l’environnement sera grande. La taille du champ d’intégration dépend du nombre de facteurs dont on peut tenir compte : plus le champ d’intégration est grand, plus grand est le nombre de facteurs considérés ; et plus l’adaptation à l’environnement sera grande.

Le champ d’intégration est constitué de cercles successifs ayant pour origine soi-même, et s’agrandissant vers l’extérieur. Il se définit en termes de « centrage », c’est-à-dire ce dont la personne s’occupe prioritairement. D’un centrage sur soi, jusqu’à une position décentrée, où soi n’est qu’un des éléments pris en compte.

Plus le champ s’agrandit, plus la représentation que la personne construit du monde est riche et complexe. Plus ses réponses sont souples, élaborées, sophistiquées et adaptées.

Les 8 degrés du champ d’intégration

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