Quel usage faites-vous du smartphone sur la plage, en montagne, en voyage d’agrément, en vacances :
A Tout le temps à la main : réseaux, infos, textos, vidéos, selfies. C’est fait pour s’en servir un smartphone, non ?
B Usage fréquent : textos, photos, selfies. C’est normal de partager tous ces bons moments avec les amis !
C Usage réduit : réserver un resto, quelques textos et photos histoire de garder le contact avec les autres
D Aucun usage. Déconnexion totale. Le soleil, le paysage, le rire des enfants, un bon bouquin et un bon vieil appareil reflex
Une définition pour mémoire :
Asservissement : « être réduit en esclavage », « être mis dans une extrême dépendance » par rapport à quelque chose ou à quelqu’un. Le mot est en lien avec la notion d’être sous contrainte, d’être maîtrisé, en état de servitude, de dépendance.
Dictionnaire historique de la langue française.
Commentaires sur la réponse au questionnaire :
Vous avez choisi D :
Même si vous l’utilisez intensément à certains moments, il n’y a pas l’ombre d’une dépendance au smartphone chez vous. Quand vous le pouvez, vous avez plaisir à le laisser dans un coin. Il y a tellement mieux à faire que de vivre connecté …
Vous avez choisi C :
Vous parvenez à garder l’équilibre entre les services que rend un smartphone et les incitations permanentes qu’il génère. Vous êtes conscient(e) de la pression que l’appareil peut vite exercer sur votre vie. Mais c’est vous qui utilisez l’appareil et non l’inverse !
Vous avez choisi B :
Egarer momentanément votre smartphone doit vous mettre dans un sale état ! Comme un enfant qui ne trouve plus son « doudou ». Compagnon d’affection, source de tant de plaisir. Veillez à garder l’équilibre avec la vie réelle, au risque de l’aventure, de l’inattendu. Certains disent : sortir de sa zone de confort !
Vous avez choisi A :
Peut-être n’avez-vous plus conscience que le smartphone prend toute la place. Tous les prétextes sont bons pour l’avoir comme une greffe au bout des doigts. Esclave ravi(e), êtes-vous prêt(e) à sacrifier vos relations avec des vraies gens, une famille, un couple ?
Quand votre boss a une demande urgente et importante à vous faire :
AQuand c’est super urgent-important, il a tendance à doubler l’action : SMS ou e-mail + conversation directe juste après
BS’il peut, il vient vous voir, essaye de mettre les formes. Il évite de mettre trop la pression
CMessage URGENT en rouge + demande d’accusé de réception par SMS cinq minutes plus tard
DIl peut le faire à 18.00 heures le dimanche et gueuler le lundi matin en arrivant s’il n’a pas eu sa réponse
Une définition pour mémoire :
Archaïsme : ancienneté, imitation des anciens. Est archaïque un mot, une façon de faire qui n’est plus en usage. L’archaïsme devrait avoir affaire avec l’archéologie, la préhistoire.
Le Grand Robert de la langue française
Commentaires sur la réponse au questionnaire :
Vous avez choisi B :
Voilà un chef comme on aimerait tous en avoir ! Qui tient son rôle d’amortisseur pour la pression. Et qui semble privilégier la « vraie vie », le contact humain à la technologie, surtout quand ça chauffe ! Faites votre possible pour le garder …
Vous avez choisi A :
Vous avez sans doute affaire à un(e) patron(ne) qui apprécie l’efficacité et la performance. Et qui utilise les outils à sa disposition. Le SMS signale que tout le monde doit être sur le pont ! Dès lors que ce n’est pas abusif, ce n’est pas critiquable. Et il semble que l’équilibre entre communication numérique et verbal soit globalement respecté.
Vous avez choisi C :
Vous êtes certainement habitué(e) aux injonctions du grand chef à plumes ! Il utilise le smartphone comme haut-parleur. Comme vous avez remarqué que ses intérêts priment sur les vôtres, il faut vous souhaiter d’avoir trouvé un accommodement face à cette dominance. Souvenez-vous qu’une batterie peut accidentellement être déchargée …
Vous avez choisi D :
Vous subissez les dérives managériales les plus archaïques. Juste au-delà, il y a le harcèlement. Le smartphone professionnel n’est plus un fil à la patte, c’est la chaîne d’un(e) bagnard(e). Vous n’êtes pourtant pas un(e) criminel(le) ! Songez à sauver votre peau.
Un moment de grâce, un instant délicieux, un paysage envoutant, un lieu troublant :
AAlors immédiatement photos, selfies, vidéos, textos ! Important de partager tout cela avec les réseaux !
BVous vous laissez émouvoir, vivre l’instant intensément. Un moment, rien d’autre n’existe que cette contemplation
CVous trouvez l’instant magique. Vous voulez profiter de cette rareté, avec une photo pour mieux s’en souvenir
D Waouh ! Chouette ! Vous immortalisez l’instant. Photos, selfies pour votre album perso et à partager entre amis
Une définition pour mémoire :
Ailleurs : un autre lieu que celui où l’on est ou dont on parle.
Le Grand Robert de la langue française
Commentaires sur la réponse au questionnaire :
Vous avez choisi B :
Vous n’êtes probablement pas emporté(e) par la frénésie de tout documenter tout le temps. Vous portez attention à l’instant présent, à la sensation qui est là. Vous n’avez pas besoin de thésauriser. Pour vous, le trésor, c’est la rencontre avec ce qui est là, tout simplement.
Vous avez choisi C :
Vous aimez vous laisser émouvoir par l’instant et vous aimez aussi en garder un souvenir concret. Les photos sont de bons témoins. Elles sont plus fiables que la mémoire. C’est désormais si facile d’en faire ! Et de pouvoir les consulter quand on veut … Avoir avec soi tous ces albums, comme c’est pratique !
Vous avez choisi D :
Vous avez pris l’habitude de capter les moments « Waouh ! ». Ces instants rares, éphémères. Qui disparaîtraient si on ne pouvait pas les immortaliser. C’est un peu le film de votre vie que vous réalisez ainsi en vous mettant en scène. Et puis c’est chouette de le partager : vous à tel moment, vous à tel endroit !
Vous avez choisi A :
Peut-être que vous voudriez toujours avoir votre réseau, vos amis avec vous. Comme si vous vouliez qu’ils soient témoins de tout ce qui vous arrive, qu’ils y participent. Mais où êtes-vous quand vous vivez ? Prenez-vous le temps de profiter, de sentir, avant que d’interpeller les autres, ailleurs ? Et s’il n’y a pas de réseau, le plaisir de l’instant en est-il diminué ? Si c’est le cas, il est temps d’apprendre à laisser le smartphone dans le sac.
Une nouvelle approche de description des conduites, accessible et utilisable par tous.
Mieux les évaluer, les optimiser, les discipliner, pour soi-même et/ou à la disposition du management.
Avec l’accélération des changements et l’accentuation des pressions sociales, il est de plus en plus difficile pour les entreprises de développer et mobiliser leurs acteurs pour réussir leur évolution et assurer leur pérennité, comme il est de plus en plus difficile pour les individus de se positionner et de s’affirmer pour réussir leur vie personnelle et professionnelle.
Extrait de l’introduction de mon premier ouvrage, coécrit avec Pierre Massot : Conduites professionnelles, conduites de management. Editions Liaisons 1997.
Inerties
Tout un chacun a plus ou moins le sentiment soit de manquer de visibilité dans ses propres modes de fonctionnement ou dans l’orientation à leur donner, soit de manquer d’efficacité au regard de ce qu’il obtient réellement dans les relations sociales comme dans les situations professionnelles, soit d’y laisser une énergie et un coût affectif considérables au regard des résultats.
Nombreuses sont les entreprises qui constatent bon gré mal gré qu’elles ne parviennent pas à optimiser les conduites professionnelles de leurs personnels ( à tous les niveaux de la hiérarchie), que ce soit au plan des relations entre les personnes (relations avec les clients, échanges d’informations à l’interne, conduite d’équipes …), ou que ce soit au plan de la gestion de l’activité (organisation personnelle, gestion du temps, stratégie, objectifs …).
Individus et organisations sont à la recherche de clés, de leviers, d’outils, permettant d’optimiser les conduites pour accompagner les changements, pour réussir.
Pour faire face à ce besoin d’optimisation des conduites, les quatre réponses habituelles ont été jusqu’ici : l’appel à davantage de savoirs, l’approche psychosociologique, la fabrication de recettes ou la suprématie de la communication.Lire la suite
Il est fréquent qu’une personne détentrice de l’autorité tente de se débrouiller seule face à un collaborateur “nuisible” dont elle a la charge. C’est dommage car elle peut probablement prendre appui sur l’ensemble du système et sur le collectif pour en avoir raison.
Cet article fait suite à une série d’extraits de l’ouvrage « Gérer les personnalités difficiles au quotidien ».
Un nuisible est dépendant du système qui l’héberge et qui doit pouvoir l’exclure.
La maîtrise du nuisible ne concerne pas exclusivement le seul tenant de l’autorité. Le vrai problème se situe tout autant entre le nuisible et les autres participants du système. Ils ne peuvent donc pas raisonnablement être écartés du traitement. Ils peuvent être : soit une ressource, soit un facteur d’aggravation.
Le nuisible est dépendant de ses propres ressorts et du système dans lequel il évolue (entreprise, famille, institution, etc.). Il lui est généralement très difficile d’envisager de le quitter.
Où, ailleurs, pourrait-il se « caser » ? Il le sait très bien : seul «son» système peut le tolérer. Il est donc fatal qu’il s’y attache.
Quand l’oursin a creusé son trou dans une roche, il est bien en peine d’en sortir, et désormais trop gros pour s’insinuer dans un autre trou. Il est lisible et évident avec ses très grosses épines.
L’attachement est donc quasiment une condamnation pour le nuisible. Il lui est toujours possible de retrouver une autre niche, mais elle sera d’emblée moins confortable, moins sur mesure, plus résistante, plus risquée. Et il faut la trouver !
Le nuisible est parfois convaincu du contraire ; s’il pense qu’il ne peut rien lui arriver, il n’a plus de limites. Il est donc absolument indispensable que l’autorité soit elle-même convaincue qu’elle peut se débarrasser de lui. C’est le seul moyen pour que le nuisible en soit convaincu à son tour.Lire la suite
Quand on ne peut s’en débarrasser, le nuisible occupe un poste de travail où il va s’exprimer de toute façon. Dans un précédent article, on a vu comment le positionner afin de limiter ses capacités de nuisance. Reste la question de savoir comment gérer son activité au quotidien pour limiter les dégâts.
Cette situation délicate est la source de nombreuses injustices pour l’équipe assez courantes :
les activités qu’il n’assure pas sont réalisées par les autres en plus des leurs, c’est injuste ;
les problèmes qu’il crée sont résolus par les autres, c’est plus qu’injuste ;
comme il saborde toutes les missions sensibles, on tend à ne lui confier que les tâches les moins lourdes et c’est encore injuste ;
il sème la zizanie, agresse les autres, crée des tensions : tout le monde souffre et se tait ;
dans la mesure où il est imperméable aux remontrances comme aux explications, on finit par ne plus rien lui dire ;
quand on lui dit quelque chose, il faut subir son agressivité, ses jérémiades, ses réactions déplaisantes : on évite de le contredire.
À la longue, le nuisible atteint son objectif premier : « enquiquiner » son monde et avoir la paix.
Même alors, ça ne s’arrange pas. Il n’en a jamais assez, et lorsqu’il est parvenu à imposer sa posture au système, il est condamné à la défendre pour l’installer dans la durée. Il n’a donc aucune raison de s’arrêter…
Rétablir la justice
Dès lors qu’on lui laisse la moindre possibilité d’exercer, le nuisible en déduit que son attitude fonctionne et donc, il en rajoute.
Il est donc indispensable de le mettre en échec dans ses écarts de comportement, afin que ce ne soit pas les autres qui en subissent les conséquences, en appliquant les préconisations suivantes.Lire la suite
Des leviers existent pour réduire significativement les comportements toxiques des nuisibles et leurs effets. L’autorité peut limiter leurs nuisances par une gestion drastique de leurs activités, et par des formes de relations efficaces.
La plupart d’entre eux, y compris de prétendus experts, organisent soigneusement leur incompétence, à la fois pour se débarrasser des travaux qui leurs déplaisent et pour entraver le système à leur profit. Cet article propose quelques remèdes à cet aspect de la problématique.
Il est extrait de l’ouvrage « Gérer les personnalités difficiles au quotidien » et fait suite à Identifier et gérer ses nuisibles, Typologie des nuisibles au travail et dans la vie. et Echelle des niveaux de nuisance : de l’erreur au sabotage.
Il est assez banal de traiter des pratiques d’autorité, beaucoup plus rare de chercher à les discipliner dans une politique de management volontariste. Mais il est quasiment impensable de trouver une organisation qui tente de mettre un ordre formel dans les comportements d’obéissance attendus, ou pour le moins d’adéquation des comportements professionnels aux actes d’autorité.
Jachère d’entreprise.
Considère-t-on que l’encadrement des comportements sous l’autorité ’est réservé aux petits enfants, que les adultes sont nécessairement uniformément « éduqués » et pétris de l’esprit de conformation aux exigences des hiérarchies ?
Pourtant oh combien d’organisations rament douloureusement face à des salariés pour le moins résistants et dont les conduites sous l’autorité sont extrêmement variables !
Pourtant toutes les organisations n’ont ni la même philosophie, ni les mêmes contraintes, ni les mêmes valeurs.
Mais aucune, ou presque, n’ose, ou ne songe à mettre en place un cadre de réquisition a minima sur la façon dont ses personnels (de tous niveaux) doivent réagir aux demandes et aux décisions de leurs managers N+1.
A défaut, chacun mène SA vie, enfreint plus ou moins des usages très vaguement implicites, se conforme comme il le sent à des règles intuitives. En l’occurrence, les managers de premier niveau (surtout ceux-là) sont livrés à eux-mêmes : qu’ils s’en débrouillent !
On parle haut de « culture d’entreprise ». Mais ce paramètre est stupidement et très hypocritement laissé à l’état sauvage, aiguisant considérablement la difficulté du management.
En attendant que l’entreprise ait le courage de déployer une politique de management ambitieuse, développant particulièrement ce volet, voici de quoi faire l’état des lieux en la matière des comportements de vos collaborateurs, partenaires, hiérarchiques… et des vôtres.Lire la suite
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